Tout le monde aimerait ça – c’est facile d’aimer ça, d’ailleurs la plupart des gens font ça ! Non !
Si je te demande : « Que veux-tu de la vie ? et que tu dis quelque chose comme : « Je veux être heureux, avoir une famille formidable et un travail que j’aime », c’est tellement omniprésent, tout le monde veut ça et en finalité ça ne veut plus rien dire.
Peut-être se poser une question plus intéressante – une question à laquelle tu n’as peut-être jamais pensé auparavant.
C’est la question suivante :
Quelle douleur est-tu capable d’endurer dans ta vie ? Pour quoi, est-tu prêt à lutter ?
Je m’explique : Tout le monde veut avoir un travail formidable et une indépendance financière, mais tout le monde ne veut pas être seul, subir des semaines de travail de 60 heures, de longs trajets et une paperasse à en pleuvoir, faire face à des agents de l’administration qui joue les petits chefs, navigues dans les coulisses blasées de l’administration pour comprendre les démarches à effectuer.
Les gens veulent juste être riches rapidement, avec un minimum de risque, sans sacrifice, sans gratification différée, le cocktail nécessaire pour accumuler de la richesse.
Tout le monde veut une relation géniale, du bon sexe, mais tout le monde n’est pas prêt à traverser des conversations difficiles, des silences gênants, des sentiments blessés et quelquefois frôlés le psychodrame émotionnel pour y arriver.
Ils considèrent la douleur comme une chose négative à éviter à tout prix, alors que la réalité est bien plus compliquée, bien plus nuancée.
J’aborde d’ailleurs cela dans ma formation sur la maitrise du Feu intérieur, car nous sommes tous capables d’attribuer un sens à notre douleur, et cela peut réellement donner un but à notre vie.
C’est lorsque l’on t’annonce que tu as un cancer, que l’on trouve un sens différent à la vie, n’est-ce pas ?
Mais la plupart des gens ne s’en rendent pas compte ou mettent ça de côté
, comme si cela n’arrivera jamais.
Et c’est ainsi que pendant des années et des années, on se dit « Et si … ! Je devrais, Si j’avais fait… ! Ce serait bien que je fasse …. !
Jusqu’à ce que la question se transforme, en mince, j’aurai vraiment dû ……
Le bonheur est un état d’être intérieur, mais à l’extérieur, cet état exige de la lutte.
Le positif est l’effet secondaire de la gestion du négatif. On ne peut éviter les expériences négatives que pendant un certain temps, mais elles reviennent à un moment données.
Au cœur de tous les comportements humain, nos besoins sont plus ou moins identiques.
Une expérience positive est facile à gérer et ne nous apporte qu’un sentiment furtif. C’est avec une expérience négative que nous déterminons si nous sommes prêts et capable d’entretenir avec nous-mêmes de meilleur sentiment.
C’est parce que nous avons mal que nous décidons de nous faire du bien ! Oui, je sais, c’est terrible, mais c’est vrai !
Donc ce que l’on retire de la vie n’est pas conditionnée par les bonnes choses que l’on veut, mais par les choses qui nous font mal et qui nous incitent à prendre les bonnes décisions.
Les gens veulent un physique incroyable. Et se conditionne à apprécier la douleur et le stress physique, de rester dans une salle de sport pendant des heures, de calculer et calibrer sa nourriture, planifier sa vie dans une petite assiette.
Les gens veulent créer leur propre entreprise ou devenir financièrement indépendants. Mais doivent apprendre à trouver un moyen d’apprécier le risque, l’incertitude, les échecs répétés et de travailler des heures insensées sur quelque chose dont on ne sait si cela aura du succès.
Les gens veulent un partenaire, un conjoint. Mais on ne peut pas attirer quelqu’un d’extraordinaire sans apprécier « les turbulences émotionnelles » qui l’accompagnent, d’être quelquefois rejeté, seul, d’avoir des tensions sans en comprendre les raisons. Cela fait partie du jeu de l’amour.
Difficile de gagner si on ne joue pas.
Ce qui peut déterminer son succès, finalement, ce n’est pas :
« De quoi voulez-vous profiter ? » La question est : « Quelle douleur êtes-vous capable d’endurer ? »
La qualité de votre vie n’est pas déterminée par la qualité de vos expériences positives, mais par la qualité de vos expériences négatives. Et réussir à gérer les expériences négatives, c’est devenir bon à gérer la vie.
Je n’apprécie pas beaucoup les conseils du genre : « Quand tu veux, tu peux ! »
Tout le monde veut quelque chose. Et tout le monde veut quelque chose d’assez grand.
C’est simplement qu’ils veulent ce que les autres veulent, pas ce qu’ils veulent vraiment au fond d’eux.
Et quand on a saisi la différence, beaucoup de choses se simplifient.
On ne peut bénéficier de certains avantages dans la vie, sans apprécier le cout que cela va engendrer.
Avoir un corps de rêves à un cout !
Avoir un yacht à un cout !
Etre libre financièrement à un cout !
Tout a un cout !
Si tu veux tout ça et qu’au bout d’un certain nombre d’années, rien ne se passe, peut-être que ce que tu veux est un fantasme, un idéalisme, une image faussée.
Certainement que ce que tu veux n’est pas ce que tu veux.
Et finalement, c’est la question difficile qui compte. Le plaisir est une question facile. Et nous avons presque tous les mêmes réponses. La question la plus intéressante est celle de la douleur.
Quelle douleur est-tu capable de supporter ? Qu’est ce que tu est capable d’endurer ?
Cette réponse te mènera quelque part. C’est la question qui peut changer ta vie. C’est ce qui fait de moi, moi, et toi, toi. C’est ce qui nous définit et nous sépare, et finalement nous rassemble.
Pendant longtemps, j’ai rêvé d’être musicien, comme Elvis, Tom Jones avec cette voix de crooner qui fait tomber la foule et dès que j’entendais une des chansons, je fermais les yeux et m’imaginais sur scène en train de chanter, au milieu des cris de la foule, les gens perdaient complètement la tête à cause de ma voix incroyable.
Ce fantasme a duré longtemps, tout au long de mes études, et même encore quelquefois, il m’arrive d’y penser, comme si j’attendais juste le bon moment. Il y a toujours eu quelque chose, les études, le travail, les enfants, le business… le temps. Et puis… rien.
Même si j’en ai fantasmé pendant plus de la moitié de ma vie, la réalité n’est jamais arrivée. Et il m’a fallu beaucoup de temps et beaucoup d’expériences négatives pour enfin comprendre pourquoi : en fait, ce n’est pas réellement ce que je voulais.
J’étais amoureux du résultat – l’image de moi sur scène, les gens applaudissant, moi en train de me balancer, mettant tout mon cœur dans ce que je joue – mais je n’étais pas amoureux du processus. Et à cause de cela, j’ai échoué.
Je me disais que c’était une montagne de rêve et cette ascension faisait plus d’un kilomètre de haut jusqu’au sommet.
Et ce que j’ai mis du temps à découvrir, c’est que je n’aimais pas beaucoup grimper. J’ai juste aimé m’imaginer au sommet.
Notre culture, notre société me dirait que j’ai échoué, que je suis un lâcheur ou un perdant.
La psy dirait que soit je n’étais pas assez courageux, assez déterminé, soit je ne croyais pas assez en moi.
Les entrepreneurs/start-ups diraient que je me suis dégonflé sur mon rêve et que j’ai cédé à mon conditionnement social conventionnel.
On me dirait de faire des affirmations ou de rejoindre un groupe de personnes qui ont réussi ou quelque chose du genre.
Mais la vérité est bien moins intéressante que cela : je pensais vouloir quelque chose, mais il s’avère que ce n’est pas le cas. Fin de l’histoire.
Je voulais la récompense et non la lutte. Je voulais le résultat et non le processus. Je n’étais pas amoureux du combat, mais seulement de la victoire.
Et malheureusement la vie ne fonctionne pas comme ça.
Qui vous êtes est défini par les valeurs pour lesquelles vous êtes prêt à lutter.
Il ne s’agit pas d’un appel à la volonté ou au « courage ».
Il ne s’agit pas là d’un autre avertissement selon lequel « NO PAIN, NO GAIN ».
Non, c’est l’élément le plus simple et le plus fondamental de la vie :
Nos luttes déterminent nos succès.
Alors, mon ami, choisi judicieusement tes luttes et comme tout guerrier, prépare ton corps, ton esprit, ton âme pour tous les obstacles à venir et prend les à bras ouvert avec le sourire. Car ce sont elles qui donneront de la valeur à ta vie.
Le contenu de FREE SPIRIT COACHING est uniquement destiné à des fins informatives et éducatives.
Références : Mark manson l’art de s’en foutre, Brian tracy, avalez le crapaud
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